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Enquiner, enquiquiner à la course

Larchey, 1865 : Insulter.

Enquiquiner

Rigaud, 1881 : Ennuyer, agacer, porter sur le système nerveux.

France, 1907 : Ennuyer. C’est aussi une expression de mépris. Je vous enquiquine, allez au diable, je me moque de vous.

— Oh ! zut ! fit Zéozia. Tu sais, il faut lâcher ta politique ! elle m’embête, ta politique ! Quand tu me faisais travailler pour elle et que je sauvais la République, c’était encore drôle ; mais, à présent qu’elle est sauvée, ça devient une rengaine ; elle m’enquiquine.

(Edgar Monteil, Le Monde officiel)

Quiqui

Delvau, 1866 : s. m. Abatis de toutes sortes de choses, têtes de chats, os de lapins, cous d’oies, etc., — dans l’argot des chiffonniers, qui vendent cela aux gargotiers, lesquels « en font de fameux potages ».

Rigaud, 1881 : Poulet et, en général, toute sorte de volaille, — dans le jargon des chiffonniers. — Par extension tout ce qu’ils trouvent bon pour leur casserole ou pour celle du gargotier, morceaux de choix tels que : épaves de pâtés, restes de poissons, manche de gigot encore fourni de viande, etc.

La Rue, 1894 : Cou. Abattis, os et débris de volaille ramassés dans les ordures et dont les gargotiers font du bouillon.

Virmaître, 1894 : Rognures de viandes ramassées par les chiffonniers dans les ordures. Ils les revendent aux Borgias à 1 fr. 15 qui en font des potages (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Le cou.

France, 1907 : Rognures de viandes, détritus ramassés par les chiffonniers dans les ordures et revendus aux restaurateurs à bon marché qui en confectionnent des potages fort appréciés de leur clientèle. Ce nom vient évidement de quiqui, cou, morceau généralement peu estimé et qu’on trouve plus souvent que les cuisses ou les ailes sur les tas d’ordures.

France, 1907 : Poulet.

— Hein ? tu fais la traînée, bougre de trognon ! Je t’ai entendue danser d’en bas. Allons, avance ! Plus près, nom de Dien ! et en face : je n’ai pas besoin de renifler ton moutardier. Est-ce que je te touche, pour trembler comme un quiqui ?

(Émile Zola, L’Assommoir)

France, 1907 : Le con : on écrit aussi kiki.

Quiqui (le)

Hayard, 1907 : Le cou.

Quiquiriqui

France, 1907 : Petit coq à la voix perçante. Onomatopée.

Riquiqui

Larchey, 1865 : Eau-de-vie.

Tiens ! pour te guérir, je t’apporte une goutte de riquiqui.

La Femme comme on en voit peu, ch., 1789.

Delvau, 1866 : s. m. Eau-de-vie de qualité inférieure, — dans l’argot des ouvriers.

Delvau, 1866 : adj. et s. Chose mal faite ou de qualité inférieure, — dans l’argot des ouvrières. Avoir l’air riquiqui. Être ridiculement habillée, ou n’être pas habillée à la dernière mode. Je ne suis pas bien sûr que ce mot ainsi employé ne soit pas une contrefaçon de Rococo.

Rigaud, 1881 : Eau-de-vie.

La Rue, 1894 : Eau-de-vie. Chose mal faite ou mauvaise.

Virmaître, 1894 : Mauvaise eau-de-vie. Riquiqui est généralement employé peur peindre quelque chose de mesquin, de petit, d’étroit.
— Son esprit est comme sa taille, c’est riquiqui.
— Ah ! Regardez-moi cette toilette, est-elle assez riquiqui ?
Il existait jadis une liqueur appelée riquiqui ; on ne la connaît plus (Argot du peuple).

France, 1907 : Eau-de-vie. Dans le parler du Centre, c’est le petit verre de liqueur ou de brandevin que l’on prend après le repas. Dans le Limousin et le Béarn, on dit requiqui.

On était en 92. La marchande lut sur un placard que la France demandait « de l’homme ». Ça ne traîna pas ! Le pantalon d’un mort, un chapeau à plumes, le tonnelet de riquiqui, un coup de poing sur le cœur pour le faire descendre au ventre, et, fier de sa conquête, le cuirassier l’entraîna. Elle avait cinquante-sept ans.

(Georges d’Esparbès)

Serrer le quiqui

France, 1907 : Étrangler.


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