d’Hautel, 1808 : Pour boire, sirotter, s’adonner au vin.
Pomper sa goutte. S’enivrer, se griser. On dit dans le même sens, pomper les huiles.
Larchey, 1865 : Boire copieusement.
À la Courtille, je fais des bêtises quand j’ai pompé le sirop.
1830, Mélesville.
Delvau, 1866 : Travailler dur, — dans l’argot des typographes.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Boire continuellement, — dans l’argot du peuple. C’est le to guzzle anglais.
Rigaud, 1881 : Travailler beaucoup, — dans le jargon des typographes. — Boire beaucoup.
Boutmy, 1883 : v. intr. Travailler avec une grande ardeur. Ce n’est pourtant pas la même chose qu’être dans son dur ; c’est surtout travailler vite et pour peu de temps.
La Rue, 1894 : Boire. Travailler dur. Pompette, ivre.
Virmaître, 1894 : Travailler ferme. Quand le travail se ralentit, le metteur en pages dit :
— Allons, les amis, encore un petit coup de pompe (Argot des typographes).
Virmaître, 1894 : Boire comme un trou. Dialogue devant le comptoir d’un marchand de vins :
— Voulez-vous, en buvant, ressembler à deux empereurs romains ?
— Comment ?
— Soyez César et pompez (Argot des bourgeois facétieux). N.
Hayard, 1907 : Boire.
France, 1907 : Boire ; argot populaire.
France, 1907 : Lever la lettre ; prendre une lettre du cassetin pour la placer dans le composteur ; argot des typographes. C’est aussi, dans le même argot, travailler avec activité, équivalent d’« être dans son dur ».