France, 1907 : À croupetons.
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Военные разговорники
Cropiote (à la)
France, 1907 : À croupetons.
Dépiauter, dépioter
France, 1907 : Dépouiller. Mot à mot : enlever la peau. Se dit aussi pour déshabiller.
Elle commença la tournée par les officiers supérieurs, les dépiota comme des écrevisses jusqu’à leur dernier son d’économies, et, les huit jours finis, leur tirant sa révérence, s’écria :
— Vous savez, j’en ai mon compte… Quand vous me reverrez, vieux singes !…
(Mora, Gil Blas)
Dépioter
Larchey, 1865 : Enlever la peau.
Si monsieur croit que c’est commode… on se dépiote les pouces.
P. de Kock.
Piote
Rigaud, 1881 : Insulte de cavalier à fantassin.
Rapioter
Larchey, 1865 : Rapiécer.
Monsieur, faites donc rapioter les trous de votre habit.
Mornand.
Delvau, 1866 : v. a. Rapiécer.
Delvau, 1866 : v. a. Fouiller, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Repriser, rapiécer, raccommoder, — dans le jargon des marchands fripiers et des savetiers.
Rigaud, 1881 : Fouiller un condamné, — dans le jargon des voleurs. Autrefois le mot s’appliquait à la visite pratiquée sur les condamnés en partance pour Toulon, Brest et Rochefort. — Le grand rapiot, c’était la visite préliminaire qu’on pratiquait sur les condamnés qui, à leur sortie de Bicêtre, étaient dirigés sur les bagnes.
Virmaître, 1894 : Fouiller dans les poches de quelqu’un. Ce devrait être dépioter puisque l’on le fouille dans l’intention de le dévaliser. Cette expression est néanmoins employée par les voleurs. Les ouvriers tailleurs sont plus logiques. Pour rapiécer (mettre une pièce), ils disent rapioter (Argot des voleurs et des tailleurs).
Rapioteur
La Rue, 1894 : Ravaudeur. Rapioter, ravauder.
Rapioteur, rapioteuse
Rigaud, 1881 : Raccommodeur, raccommodeuse de vieilles hardes.
Georges Cadoudal, avant son arrestation, avait trouvé asile chez une jeune rapioteuse du Temple.
(F. Mornand, La Vie de Paris.)
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