Virmaître, 1894 : Un pégriot a un pierrot apprivoisé ; il avise une boutique et lache son oiseau ; celui-ci se sauve derrière les sacs ; il entre, pleure, se désole :
— Mon pierrot, mon pierrot.
Les garçons, le patron, la patronne, tout le monde est après le pierrot. Le pégriot profite de cette chasse improvisée pour fouiller dans le comptoir et prendre une poignée de monnaie.
Le pierrot est pris, le gamin se sauve en remerciant, le tour est joué (Argot des voleurs). N.
France, 1907 : C’est un nouveau truc inventé par l’esprit fécond des voleurs. Un gamin lâche un moineau apprivoisé dans une boutique, et, tandis que celui-ci voltige à droite et à gauche et que chacun court pour l’attraper, le petit garçon fait main basse sur tout ce qu’il peut trouver, argent où marchandise.