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Chier sur le mastic

Rigaud, 1881 : Envoyer le travail au diable, — dans le jargon du peuple. J’en ai assez du turbin, je chie sur le mastic, à la fin des fins. La variante : Chier sur la besogne a en outre le sens de s’endormir sur le travail, travailler avec nonchalance.

Mastic

Delvau, 1866 : s. m. Sens interverti, lignes ou mots déplacés dans le trajet de la galée au marbre, et occasionnant par cela même une confusion où souvent l’auteur a grand’peine à se reconnaître. Argot des typographes.

Delvau, 1866 : s. m. Le pain ou la viande, — dans l’argot des francs-maçons.

Delvau, 1866 : s. m. Homme, — dans l’argot des voleurs.

Delvau, 1866 : s. m. Homme, — dans l’argot des canotiers.

Rigaud, 1881 : Transposition, confusion dans la mise en page par suite de mauvaise interposition d’une galée, — en terme de typographe.

Rigaud, 1881 : Homme, — dans le jargon des voleurs.

Rigaud, 1881 : Bredouillement, discours diffus et embrouillé, — dans le jargon des typographes ; par allusion au mastic, confusion dans une galée, dans la mise en page. — Faire un mastic, se perdre dans un tas de phrases sans pouvoir arriver à se faire comprendre.

Boutmy, 1883 : s. m. Discours confus et embrouillé. Faire un mastic, c’est s’embrouiller dans les explications que l’on donne ; c’est quelquefois dire le contraire de ce que l’on voulait dire, commencer une phrase et ne pouvoir la terminer.

La Rue, 1894 : Homme. Le pain ou la viande. Affaire embrouillée.

Virmaître, 1894 : Terme usité en imprimerie pour indiquer qu’il y a erreur dans le classement des phrases et des alinéas, ce qui rend l’article tout à fait incompréhensible (Argot d’imprimeur).

France, 1907 : Pain, viande, en général tout ce qui se mastique.

France, 1907 : Maquillage, dans l’argot théâtral. Faire son mastic, se peindre la face.

France, 1907 : En termes de typographie, c’est un mélange de lettres et de phrases qui rend un article incompréhensible.

France, 1907 : Discours confus et embrouillé. Dans l’argot des typographes, faire un mastic, c’est s’embrouiller dans les explications que l’on donne, dire le contraire de ce que l’on voulait, commencer une phrase qu’on ne peut finir.

Mastic (péter sur le)

Virmaître, 1894 : Le peintre en bâtiment qui, le lundi, veut flâner, emploie cette expression pour dire qu’il ne veut pas travailler : — Je pète sur le mastic (Argot du peuple). N.

France, 1907 : Flâner, ne pas aller à l’atelier.

C’est l’ensemble de ces travaux de badigeon qui constitue le mastic. Un mastic consciencieux exige près d’une heure de peine.

(Paul Mahalin)

Péter sur le mastic

Delvau, 1866 : v. n. Renoncer à travailler ; envoyer promener quelqu’un. Argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Abandonner l’ouvrage, envoyer l’ouvrage au diable.

La Rue, 1894 : Renoncer au travail.

France, 1907 : Abandonner son travail.

Ramastic (vol à la)

France, 1907 : Il consiste à faire semblant de ramasser un bijou faux ou un objet sans valeur et à l’offrir à un passant qui le paye le double ou le triple de ce qu’il vaut.


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