Bouche impure (la)
Delvau, 1864 : Le trou du cul, — qui parle plus souvent qu’on ne voudrait, et dont le langage n’est en odeur de sainteté qu’auprès des pédérastes.
Déjà le comte, dans un moment de délire assaisonné des exclamations les plus passionnées, est allé jusqu’à déposer un baiser fixe et mouillant sur cette bouche impure de laquelle, en pareil cas, il serait disgracieux d’obtenir un soupir.
Andréa de Nerciat.
Impure
Delvau, 1864 : À la fin du XVIIIe siècle, on donnait ce nom aux filles entretenues qui aimaient à se pavaner en public. Le mot est encore dans la circulation.
C’est une impure
Presque aussi sûre
Que ces belles
Demoiselles
Là !
Collé.
Delvau, 1866 : s. f. Femme entretenue, — dans l’argot des vieux galantins, qui ont conservé les traditions du Directoire.
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