anon., 1827 : Poire cuite.
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Crote d’ermite
anon., 1827 : Poire cuite.
Crotte d’ermite
Bras-de-Fer, 1829 : Poire cuite.
Delvau, 1866 : s. f. Poire cuite, — dans l’argot des voleurs.
La Rue, 1894 : Poire cuite.
Virmaître, 1894 : Poire cuite. Allusion à la forme (Argot des voleurs).
France, 1907 : Poire cuite.
Crottes d’ermite
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Poires cuites.
Crottes d’ermites
Halbert, 1849 : Poires cuites.
Ermite
Virmaître, 1894 : Voleur de grands chemins. Ainsi nommé parce qu’il opère généralement seul. On dit aussi un solitaire (Argot des voleurs).
Hayard, 1907 : Voleur qui agit seul.
Hermite
d’Hautel, 1808 : Quand le diable fut vieux il se fit hermite. Se dit en plaisantant d’une personne qui, après avoir eu une jeunesse fort dissipée, devient sage dans un âge avancé.
Pâté d’ermite
anon., 1827 : Des noix.
Bras-de-Fer, 1829 : Des noix.
Delvau, 1866 : s. m. Noix, — dans l’argot du peuple, qui sait que les anachorètes passaient leur vie à mourir de faim.
Rigaud, 1881 : Noix.
La Rue, 1894 : Noix.
France, 1907 : On en trouve la formule dans le Moyen de parvenir : « Il ne faisoit chez soi plus grand festin que de pastez d’hermile. — Qu’est-ce que cette viande ? — Noix, amandes, noisettes. »
Pâtés d’ermites
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Nois.
Quand le diable devient vieux, il se fait ermite
France, 1907 : Quand on est devenu trop vieux et trop laid pour plaire, quand on a plus de dents pour mordre à la pomme du péché, qu’on n’éprouve plus de plaisirs aux mets succulents, et qu’on ne peut goûter ceux que vous offrent les jolies femmes, l’on se fait dévot et l’on devient marguillier de sa paroisse. Ce dicton s’applique surtout aux vieilles coquettes et aux courtisanes dont même la vieille garde ne veut plus.
Il paraitrait, d’après certains étymologistes, que le diable n’entre pour rien dans ce dicton, car, ne vieillissant pas, il ne peut se faire ermite ; mais qu’il s’agit de Robert le Diable, duc de Normandie, empoisonneur de Richard III, son frère, qui, pris de remords vers la fin de sa vie, alla chercher à Rome le repos de sa conscience. Il faudrait donc dire, au lieu du dicton actuel : « Quand le Diable devint vieux, il se fit ermite. »
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