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Balancer le chinois (se)

Delvau, 1864 : Jouer avec son membre pour jouir, le faire dodeliner de la tête, comme un poussah, jusqu’à ce que, l’érection arrivant, il se tienne roide comme la justice et pleure silencieusement toutes les larmes de son œil unique.

Rigaud, 1881 : Se livrer à l’onanisme.

Chinois

d’Hautel, 1808 : Un Chinois de paravent. Nom injurieux que l’on donne à un bambin, à un homme petit, laid, difforme et ridicule, comme on nous représente les Chinois.

Delvau, 1864 : Le vit, toujours chauve — par la tête — et pour qui le con est le céleste empire. On dit : se polir, ou se balancer le Chinois, pour se branler.

Larchey, 1865 : Homme original, fantasque.

Là-dessus, v’là mon Chinois qui se fâche.

Monselet.

Delvau, 1866 : s. m. Petite orange verte, confite dans l’eau-de-vie, qui est, à ce qu’il paraît, le produit d’un oranger particulier, le citrus vulgaris chinensis, le bigaradier chinois.

Delvau, 1866 : s. m. Original ; quidam quelconque, — dans l’argot des faubouriens. On dit aussi Chinois de paravent.

France, 1907 : Petite orange confite dans l’eau-de-vie.

France, 1907 : Homme bizarre, singulier, original. On dit aussi : Chinois de paravent. Allusion aux Chinois que l’on représente spécialement sur les paravents.

France, 1907 : Cafetier.

Chinoiser jaspin

Rigaud, 1881 : Parler argot. (P. Mahalin, Les Monstres de Paris, 1880.)

Chinoiserie

Delvau, 1866 : s. f. Farce, plaisanterie de bon ou de mauvais goût.

France, 1907 : Plaisanterie de mauvais goût. Chose vieille, laide et hors d’usage.

Ombres chinoises

Delvau, 1866 : s. f. pl. Revue de l’année, jouée à la façon de Séraphin, par les élèves de l’École polytechnique, le jeudi qui précède Noël, et dans laquelle on n’épargne pas plus le sel aux professeurs, et même au général commandant l’École, qu’Aristophane ne l’épargnait à Socrate dans ses Nuées.

Polir le chinois (se)

Delvau, 1864 : Se branler le vit. Boileau ; qui n’aimait pas les femmes nous a dit : Polissez-le sans cesse et le repolissez.

Le noir cocu que la chair aiguillonne.
Tranquillement se polit le chinois.

(Chanson anonyme moderne.)

On dit aussi : Se balancer le chinois.

Secouer la cartouche, le chinois, la boulette (se)

Delvau, 1864 : Se branler la pine.

Sans mot dire il se fait secouer la houlette.

Louis Protat.


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