anon., 1827 : Soupe.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Soupe. Tortiller la bouillante, manger la soupe.
Bras-de-Fer, 1829 : Soupe.
Halbert, 1849 : Soupe.
Larchey, 1865 : Soupe. — Soldats, vagabonds ou prisonniers n’ont pas le temps d’attendre qu’elle refroidisse.
Delvau, 1866 : s. f. Soupe, — dans l’argot des soldats.
Merlin, 1888 : Soupe ; par euphémisme, car elle ne l’est guère, bouillante, lorsque vous êtes de garde et qu’un camarade vous l’apporte à une lieue de la caserne.
France, 1907 : Soupe ; argot populaire. « Les soldats donnent aussi ce nom à la soupe qu’ils mangent deux fois par jour. Rien de mieux choisi que cette appellation dans le temps où elle était servie dans des gamelles à cinq ou six hommes, car celui d’entre eux qui aurait attendu qu’elle refroidit risquait de n’en point manger. La soupe est aussi appelée mouillante. » (Lorédan Larchey.)