d’Hautel, 1808 : Il est monté sur des échalas. Se dit par raillerie d’un homme grand et efflanqué dont les jambes maigres et fluettes ressemblent à des échasses.
Larchey, 1865 : Jambe maigre comme un échalas (d’Hautel). — Les jambes fortes sont des Poteaux.
Joue des guibolles, prends tes échalas à ton cou.
Montépin.
Delvau, 1866 : s. m. pl. Jambes, surtout quand elles sont maigres, — dans l’argot des faubouriens. Avoir avalé un échalas. Être d’une maigreur remarquable.
France, 1907 : Jambes maigres. Avoir avalé un échalas, être d’une grande maigreur. Se tenir comme un échalas, affecter une raideur ridicule.
Une grande et sèche Anglaise, montée sur des échalas, étalait dans un décolletage répugnant l’ossature de sa poitrine.
(Le Thé de miss Shrimps)