Larchey, 1865 : Cicatrice. — Allusion de forme.
Un’balle m’rase le front. Ça m’a fait une virgule.
Le gamin de Paris ch. 184.
Delvau, 1866 : s. f. Trace que les faubouriens se plaisent à laisser de leur passage dans certains lieux.
Delvau, 1866 : s. f. Barbiche, — dans l’argot du peuple. Signifie aussi Cicatrice.
Rigaud, 1881 : Ponctuation excrémentielle qui tapisse les murs de certaines latrines publiques. Essais de peinture impressionniste tentés par les voyous sur les murs de ces établissements.
Virmaître, 1894 : Dans presque tous les lieux d’aisances des maisons populeuses et des ateliers, il y a au mur des virgules qui sont autant de signatures des cochons qui y passent. Ce qui a inspiré à un rimeur d’occasion :
Vous qui venez ici soulager vos entrailles,
Léchez plutôt vos doigts que de salir les murailles.
(Argot du peuple). N.
Virmaître, 1894 : Béranger explique ce mot :
Ah ! prions Dieu pour ceux qui n’en ont guère.
Ah ! prions Dieu pour ceux qui n’en ont pas.
Virgule : allusion à la forme ; ce n’est ni guère, ni pas, c’est un peu, comme on dit dans le peuple :
— Pas de quoi faire déjeuner le chat. (Argot du peuple). N.
France, 1907 : Le membre viril en son état ordinaire ; argot faubourien.
— Retirez-vous, dit-elle au vieux capitaine, je n’aime pas les virgules.
(Les Joyeusetés du régiment)
France, 1907 : Cicatrice ; argot des voleurs.