Clémens, 1840 : Épée, couteau.
M.D., 1844 : Un poignard.
un détenu, 1846 : Couteau.
Halbert, 1849 : Un couteau.
Delvau, 1866 : s. m. Poignard, — dans l’argot des voleurs. Jouer du vingt deux, Donner des coups de poignard.
Rigaud, 1881 : Poignard, — dans l’ancien argot.
Merlin, 1888 : Couteau, — de l’argot parisien.
La Rue, 1894 : Poignard.
Virmaître, 1894 : Couteau. Jouer la vingt-deux, donner des coups de couteau. Vingt-deux : les deux cocottes. Vingt-deux : quand le compagnon placé le plus près de la porte voit entrer le proie dans l’atelier de composition, il crie :
— Vingt-deux ! Synonyme d’attention. Quand c’est le patron, il crie :
— Quarante-quatre ! En raison de l’importance du singe, le chiffre est doublé (Argot d’imprimerie). N.
Rossignol, 1901 : Couteau.
Hayard, 1907 : Couteau.
France, 1907 : Couteau. Jouer du vingt-deux, donner des coups de couteau. Argot des rôdeurs ; allusion aux 22 sous, prix du couteau.
Nous avons voulu maquiller à la sorgue chez un orphelin, mais le pantre était chaud ; j’ai vu le moment où il faudrait jouer du vingt-deux et alors il y aurait eu du raisinet.
(Mémoires de Vidocq)
Moi, j’suis gonzesse d’loucherbème,
Un soir qu’à m’f’ra trop lierchème,
J’y fous mon vingt-deux dans la peau.
(Aristide Bruant)
France, 1907 : Contremaître ; surveillant. Argot des voleurs.
anon., 1907 : Deux agents (cri d’alerte).