d’Hautel, 1808 : Un petit trognon. Terme de mépris ; pour dire une fille de petite taille, réplète, surchargée d’embonpoint.
J’en fais autant de cas que d’un trognon de choux. Pour dire que l’on n’a aucune considération pour quelqu’un.
Larchey, 1865 : Petite femme.
En lorgnant la brunette, j’lui dis : Mon petit trognon
Les Amours de Jeannette, ch., 1813.
Delvau, 1866 : s. m. Tête, — dans l’argot des faubouriens, moins polis que les gueux anglais, qui eux disent Costard (grosse pomme). Dévisser le trognon. Tordre le coup à quelqu’un.
Delvau, 1866 : s. f. Petite fille, le cœur d’une femme, — dans l’argot du peuple.
Virmaître, 1894 : Expression de tendresse, comme mon petit chat, mon petit lapin bleu.
Qu’il est joli, qu’il est mignon,
Qu’il est gentil mon p’tit trognon, (Argot du peuple).