d’Hautel, 1808 : Il ne prend pas souvent du tabac. Se dit en plaisantant d’un auteur qui ne multiplie pas les repos, les alinéa dans son ouvrage ; qui fait des chapitres de longue haleine.
On dit aussi dans un sens opposé, qu’il prend souvent du tabac, quand les alinéa y sont fréquens.
Delvau, 1866 : s. m. Vieil étudiant, — culotté comme une pipe qui a beaucoup servi.
Delvau, 1866 : s. m. Ennui, misère, — dans l’argot des faubouriens. Être dans le tabac. Être dans une position critique. Foutre du tabac à quelqu’un. Le battre — de façon à lui faire éternuer du sang. Fourrer dans le tabac. Mettre dans l’embarras. Manufacture de tabac. Caserne.
La Rue, 1894 : Ennui, misère : être dans le tabac. Coups : Passer à tabac, brutaliser, bourrer de coups. V. Passer.
Virmaître, 1894 : Misère.
— Je suis dans le tabac mistoufle (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Applaudissements, succès. Un artiste qui a des applaudissements, du succès, a du tabac.