Rouge
Rouge
d’Hautel, 1808 : Un rouge. Pour dire, un homme dont les cheveux, les sourcils et les paupières sont roux. C’est roux qu’il faut dire, pour éviter un solécisme.
Rouge comme un coq, comme une écrevisse, comme du feu. Se dit d’une personne qui rougit facilement, ou qui est très-haute en couleur.
Méchant comme un âne rouge. Se dit d’un enfant mutin, capricieux, et très difficile à conduire.
Larchey, 1865 : Révolutionnaire acceptant le drapeau rouge.
Delvau, 1866 : s. m. Républicain, — dans l’argot des bourgeois.
La Rue, 1894 : Sang.
Rouge (faire tomber le)
Rigaud, 1881 : Avoir l’haleine forte.
Rouge (faire)
Rigaud, 1881 : Répandre du sang, — dans le jargon des voleurs. — Avoir ses menstrues, — dans celui des voyous.
Rouge de boudin (c’est)
Rigaud, 1881 : Les affaires vont mal, la situation est mauvaise, — dans le jargon des voleurs. Le rouge de boudin tire sur le noir. C’est pour le voleur les tempora nubila.
Rougeaud
d’Hautel, 1808 : Un gros rougeaud, une grosse rougeaude. Homme et femme qui ont le teint vermeil et fort animé.
Rougemont (pive, pivois de)
Rigaud, 1881 : Vin rouge.
Rouget
d’Hautel, 1808 : Un rouget. On appelle ainsi parmi le peuple, un homme dont les cheveux et les sourcils sont roux.
Larchey, 1865 : Cuivre. (Vidocq). C’est le cuivre rouge. Le cuivre jaune est le paillon.
Delvau, 1866 : s. m. Homme à barbe rouge ou à cheveux d’un blond ardent.
Delvau, 1866 : s. m. Cuivre volé.
Rigaud, 1881 : Cuivre, — dans le jargon des voleurs.
La Rue, 1894 : Cuivre.
Virmaître, 1894 : Cuivre (Argot des voleurs).
Hayard, 1907 : Cuivre.
Rougets
Delvau, 1866 : s. m. pl. Les menses des femmes, — dans l’argot du peuple, à qui le seigneur de Cholières n’a pas craint d’emprunter cette expression pour un de ses Contes.
Rigaud, 1881 : Menstrues.
La femme qui a les rougets.
(Cliollières, Contes.)
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