d’Hautel, 1808 : Avoir la main pote. Pour dire grasse et enflée.
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Pote
d’Hautel, 1808 : Avoir la main pote. Pour dire grasse et enflée.
Poteau
d’Hautel, 1808 : Des jambes grosses comme des poteaux. Pour dire massives ; d’une énorme grosseur, dénuées de graces et de légèreté.
Rigaud, 1881 : Camarade dévoué, — dans le jargon des voleurs.
Fustier, 1889 : Chef de bande, — dans l’argot des voleurs.
La Rue, 1894 : Malfaiteur, Chef de bande. Camarade dévoué, complice. Grosse jambe.
Virmaître, 1894 : Ami. La figure en juste ; un poteau soutient. Poteau veut dire aussi complice (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Camarade, complice.
Hayard, 1907 : Ami.
France, 1907 : Camarade, complice. On s’appuie sur lui ; il sert comme un poteau de soutien.
Si ton poteau te passe à l’as,
Bidonne, il chopera Mazas.
(Hogier-Grison, Pigeons et Vautours)
Poteau (avoir son)
La Rue, 1894 : Être complètement ivre.
Poteau, pote
anon., 1907 : Ami.
Poteaux
Larchey, 1865 : Grosses jambes. — Gavarni définit ainsi celles d’une danseuse qui ruine ses amants :
Deux poteaux qui montrent la route de Clichy.
— V. d’Hautel.
Delvau, 1866 : s. m. pl. Jambes solides, — dans l’argot des faubouriens. On se souvient de la définition, par Gavarni, d’une danseuse maigre de partout, et ayant la réputation de ruiner ses amants : « Deux poteaux qui montrent la route de Clichy. »
Rigaud, 1881 : Jambes engorgées, grosses jambes.
Virmaître, 1894 : Jambes énormes, comme disent les voyous : grosses du bas et énormes du haut (Argot du peuple).
Potée
d’Hautel, 1808 : Elle a une potée d’enfans. Pour dire un grand nombre d’enfans.
Éveillé comme une potée de souris. Se dit d’un enfant vif, agile, alerte, et très-turbulent.
Rigaud, 1881 : Litre de vin. — Enfiler sa potée, boire son litre.
France, 1907 : Quantité, grand nombre.
Les pauvres ne font point tant d’embarras pour un môme qui leur vient : quand il leur en viendrait même une potée, on beurre un peu moins son pain, voilà tout ! et la graine monte, va comme je te pousse ! à la façon du blé dans les champs.
(Camille Lemonnier, Happe-Chair)
France, 1907 : Mesure d’un litre. « Enfiler sa potée », boire un litre ; expression populaire.
Potée, litrée
La Rue, 1894 : Litre.
Potence
Delvau, 1866 : s. f. Homme ou femme d’une grande rouerie, qui ne vaut pas la corde qu’on achèterait pour les pendre. On dit aussi Roué comme une potence.
Potet
Delvau, 1866 : s. et adj. Maniaque, radoteur, vieil imbécile. On dit aussi Vieux potet, — même à un jeune homme. Ne serait-ce pas une syncope d’emboté ? ou une allusion à la vieille toupie qui sert de potet aux enfants ?
France, 1907 : Homme bizarre, maniaque. Vieux fou ; argot populaire.
Ce serait, d’après Alfred Delvau, une syncope d’empoté, ou une allusion à la vieille toupie qui sert de potet aux enfants.
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