d’Hautel, 1808 : Il est un peu pompette. Pour dire, à demi-gris, il a bu un petit coup ; le vin lui donne de la gaieté, du babil.
Larchey, 1865 : Ivre. Du vieux mot pompette : pompon. — Cette allusion à la tronche rouge des buveurs se retrouve dans plumet et cocarde.
Lupolde, à tout (avec) son rouge nez à pompette, conclud tous ses contes par le vin.
Contes d’Eutrapel, seizième siècle.
L’amant lui-même a perdu la raison, et Vénus est entièrement pompette.
Cabarets de Paris.
Delvau, 1866 : adj. Gris, — dans l’argot du peuple. L’expression a des chevrons, car on la trouve dans la première édition du Grand Dictionnaire de Pierre Richelet.
Rigaud, 1881 : Légèrement pris de vin. — Être un peu pompette.