AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Plombe

Plombe

Bras-de-Fer, 1829 : Demi-heure.

Larchey, 1865 : Heure. — Onomatopée. — Plombe imite le bruit grave d’une sonnerie de grosse horloge. V. Momir, Crosser. — Plomber : Sonner.

Delvau, 1866 : s. f. Heure, — dans l’argot des voleurs. Mèche. Demi-heure. Mèchillon. Quart d’heure.

Rigaud, 1881 : Heure. Dix plombes se décrochent, dix heures sonnent.

La Rue, 1894 : Heure.

Rossignol, 1901 : Heure. Il est 6 plombes et 10 broquilles.

Hayard, 1907 : Heure.

France, 1907 : Heures. Dix plombes se décrochent ou crossent, dix heures sonnent. Luysard estampille huit plombes, il est huit heures au soleil.

— Voilà six plombes et une mèche qui crossent… Tu pionces encore ?

(Mémoires de Vidocq)

Plombé

La Rue, 1894 : Ivre.

Virmaître, 1894 : Ivre ; l’homme ivre est lourd comme du plomb. L. L. Plombé veut dire atteint d’une maladie qui a fait la fortune de Charles Albert.
— Elle m’a plombé jusqu’à la moelle (Argot du peuple). N.

Rossignol, 1901 : Il y a peu de temps, il y avait une chanson de concert où l’on disait : Vaut mieux s’la faire plomber, Que s’la faire arracher.

Hayard, 1907 : Avarié.

Plombe (une)

Halbert, 1849 : Une heure.

Plombe (une) qui noche

Halbert, 1849 : Une heure qui sonne.

Plomber

anon., 1827 : Puer.

Bras-de-Fer, 1829 : Puer.

M.D., 1844 : Sentir mauvais.

un détenu, 1846 : Puer, exhaler de mauvaises odeurs.

Halbert, 1849 : Puer.

Delvau, 1864 : Se dit de l’odeur particulière que porte avec soi la femme qui ne se lave pas, ou qui échauffe trop son vagin seule ou en collaboration avec les hommes.

Nom d’un’ trombe !
Comm’ ça plombe
Dans ta vieille catacombe !

(Parnasse satyrique.)

Delvau, 1866 : v. n. Exhaler une insupportable odeur, — dans l’argot des faubouriens, qui se souviennent des plombs du vieux Paris, plus funestes que ceux de Venise. Plomber de la gargoine. Fetidum halitum emittere.

Delvau, 1866 : v. n. Être lourd, pesant — comme du plomb.

Delvau, 1866 : v. n. Donner à quelqu’un des raisons de se plaindre du « divin archerot ».

Rigaud, 1881 : Sonner. — La guimbarde ne plombe plus, la pendule ne sonne plus.

Rigaud, 1881 : Communiquer la syphilis. — Être plombé, avoir du plomb de Vénus dans l’aile. — Sentir mauvais, répandre une odeur qui rappelle celle des plombs. — Plomber du goulot, sentir mauvais de la bouche.

La Rue, 1894 : Sentir mauvais. Communiquer la syphilis.

Rossignol, 1901 : Puer. On dira aussi : Ça plombe, qui a écrasé une perle ?

France, 1907 : Donner la syphilis.

France, 1907 : Sentir mauvais ; argot populaire. « Elle est aimable et jolie, mais elle plombe du goulot. Ça vient de ce qu’elle a été plombée dans le temps. »

Plomber de la gargue

Virmaître, 1894 : Sentir mauvais de la bouche. Tuer les mouches au vol (Argot du peuple).

Plomber de la gargue, danser tout seul

Clémens, 1840 : Puer, sentir mauvais de la bouche.

Plombes

Virmaître, 1894 : Heures.
— Voilà dix plombes qui se décrochent au tintamarre de l’antonne ; le ratichon va grimper à son zinc pour débagouler sa jasante au père la Tuile.
Plombes, allusion au marteau qui tombe d’aplomb sur la cloche (Argot des voleurs).

France, 1907 : Pièces d’or ou d’argent.

De vieux marmiteux de la haute lui ont offert de l’épouser. Mais ils n’avaient que le titre, et elle veut, dit-elle, le titre avec les plombes.

(Louise Michel)

Plombeures

France, 1907 : Nom donné autrefois aux ouvrages en plomb, et disparu on ne sait pourquoi de la langue.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique