anon., 1827 : Puer.
Bras-de-Fer, 1829 : Puer.
M.D., 1844 : Sentir mauvais.
un détenu, 1846 : Puer, exhaler de mauvaises odeurs.
Halbert, 1849 : Puer.
Delvau, 1864 : Se dit de l’odeur particulière que porte avec soi la femme qui ne se lave pas, ou qui échauffe trop son vagin seule ou en collaboration avec les hommes.
Nom d’un’ trombe !
Comm’ ça plombe
Dans ta vieille catacombe !
(Parnasse satyrique.)
Delvau, 1866 : v. n. Exhaler une insupportable odeur, — dans l’argot des faubouriens, qui se souviennent des plombs du vieux Paris, plus funestes que ceux de Venise. Plomber de la gargoine. Fetidum halitum emittere.
Delvau, 1866 : v. n. Être lourd, pesant — comme du plomb.
Delvau, 1866 : v. n. Donner à quelqu’un des raisons de se plaindre du « divin archerot ».
Rigaud, 1881 : Sonner. — La guimbarde ne plombe plus, la pendule ne sonne plus.
Rigaud, 1881 : Communiquer la syphilis. — Être plombé, avoir du plomb de Vénus dans l’aile. — Sentir mauvais, répandre une odeur qui rappelle celle des plombs. — Plomber du goulot, sentir mauvais de la bouche.
La Rue, 1894 : Sentir mauvais. Communiquer la syphilis.
Rossignol, 1901 : Puer. On dira aussi : Ça plombe, qui a écrasé une perle ?
France, 1907 : Donner la syphilis.
France, 1907 : Sentir mauvais ; argot populaire. « Elle est aimable et jolie, mais elle plombe du goulot. Ça vient de ce qu’elle a été plombée dans le temps. »