d’Hautel, 1808 : Des tranchées de St.Mathurin. Accès de folie ; parce que l’on a coutume d’invoquer ce saint pour la guérison des fous.
Fustier, 1889 : Nom que les marins, par plaisanterie, donnent aux navires en bois.
Est-ce que vous voudriez rétablir ces vieux mathurins, comme nous les appelons, pour remplacer les bateaux à vapeur ?
(Amiral Saisset : Journal officiel, janvier 1872.)
Fustier, 1889 : Matelot.
Je veux parler du simple matelot à qui l’on donne le nom de mathurin, de même qu’on gratifie le soldat du surnom de Dumanet.
(Figaro, 1882.)
Rossignol, 1901 : Matelot.
France, 1907 : Matelot, marin, homme attaché à la mâture.
J’ai passé une heure de ravissement au milieu des matelots qui étaient chargés de cirer le plancher, car ils avaient une amusante façon d’accomplir leur corvée : ils couchaient les moins lestes dans des couvertures et les traînaient sur le parquet sous prétexte d’activer la besogne. Je dois dire que leur quartier-maître trouvait ingénieux le procédé, et il avait raison ! Parlez-moi des mathurins pour agrémenter les corvées !
(Auguste Marin)
Parler mathurin, parler la langue des matelots.
Je ne suis pas de ces vieux frères premier brin
Qui devant qu’être nés parlaient ja mathurin,
Au ventre de leur mère apprenant ce langage,
Roulant à son roulis, tanguant à son tangage.
(Jean Richepin, La Mer)