Fustier, 1889 : Argot militaire. Maîtresse du soldat.
France, 1907 : Fille à soldat, avec laquelle celui-ci dépense son argent. On dit quelquefois simplement Mange-mon-prêt.
… Dans la famille, toutes les filles aînées étaient fatalement d’incorrigibles gouges, de la chair à soldats et à matelots, des Mange-mon-prêt finies, inévitablement condamnées au parquage infamant des filles soumises.
(Paul Bonnetain, Argot de la caserne)