Delvau, 1866 : s. f. Foule, — dans l’argot des voleurs, qui peuvent s’y fluer et y flouer à leur aise.
Virmaître, 1894 : La foule. Quand la foule est nombreuse, les voleurs peuvent travailler à leur aise (Argot des voleurs).
France, 1907 : Foule.
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Floue
Delvau, 1866 : s. f. Foule, — dans l’argot des voleurs, qui peuvent s’y fluer et y flouer à leur aise.
Virmaître, 1894 : La foule. Quand la foule est nombreuse, les voleurs peuvent travailler à leur aise (Argot des voleurs).
France, 1907 : Foule.
Flouer
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Voler au jeu.
Clémens, 1840 : Jouer.
M.D., 1844 : Jouer.
Halbert, 1849 : Jouer.
Larchey, 1865 : Flouer n’est pas voler brutalement, c’est plutôt escroquer. On dit Flouer des actionnaires mais on ne dit jamais Flouer un couvert d’argent. — Flouerie : Escroquerie.
Tous les frères flouent plus ou moins leur sœur.
(Balzac)
Du vieux mot fluer (couler) pris dans le sens actif. V. Roquefort. — Flouer : Voler au jeu (Vidocq). — Flouerie : Escroquerie. — Floueur : Escroc.
Bien que notre époque ait donné naissance à une effrayante quantité de floueurs de toute espèce.
A. Dubuisson.
Floueur : Grec (Vidocq).
Delvau, 1866 : v. a. Tricher au jeu ; voler, — dans l’argot du peuple.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Jouer, — dans le même argot [des voleurs]. Flouer grand flouant. Jouer gros jeu, risquer sa liberté ou sa vie.
Rigaud, 1881 : Jouer, en terme de grecs. — Filouter au jeu.
La Rue, 1894 : Jouer. Voler au jeu ou autrement.
Rossignol, 1901 : Voler, tricher au jeu.
France, 1907 : Voler, tromper, ou simplement jouer.
C’est du commerce comme en ferait Robert Macaire, seulement on escamote un navire et sa cargaison, au lieu de travailler dans la société en commandite ; on floue un assureur au lieu de flouer un actionnaire.
(G. de La Landelie)
Il arrive au sommet de la perfection lorsqu’il a lieu de se persuader qu’il a été floué par des courtisanes, qu’il a fait une orgie satanique avec des viveurs, et qu’il pourrait avoir obtenu quelques bonnes fortunes dans la haute.
(Eugène de Valbezen, Le Rhétoricien)
Flouerie
Delvau, 1866 : s. f. Tricherie ; escroquerie, vol pour ainsi dire légal. Signifie aussi dans le sens figuré : Duperie.
Rigaud, 1881 : Vol adroit ; espièglerie doublée de vol.
France, 1907 : Escroquerie.
La flouerie est au vol ce que la course est à la marche ; c’est le progrès, le perfectionnement scientifique.
(Le Tam-Tam)
Floueur
anon., 1827 : Escroc aux jeux.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Qui vole au jeu.
Bras-de-Fer, 1829 : Escroc au jeu.
Clémens, 1840 : Celui qui tient des jeux défendus.
Halbert, 1849 : Escroc au jeu.
Delvau, 1866 : s. m. Tricheur ; escroc ; voleur.
Rigaud, 1881 : Terme générique servant à désigner tout escroc, tout voleur qui exerce adroitement et sans employer la violence. — Dans le jargon des filles, c’est l’individu qui, après avoir promis beaucoup, ne donne rien.
France, 1907 : Escroc, tricheur.
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