d’Hautel, 1808 : De la plus fine. Pour dire à mot couvers de la matière fécale.
Le peuple dit habituellement de la pufine.
Larchey, 1865 : Excrément. — Allusion a la fine moutarde.
Un vidangeur de mes amis Nous a chanté la plus fine.
Aubry, Chanson. 1836.
Rigaud, 1881 : Fine Champagne, par abréviation. — Un verre de fine.
France, 1907 : Excrément. Abréviation de fine moutarde.
— J’avais les arpions nus pour pas faire de bruit. Je m’amène donc sur le lit… les abatis prêts… ça n’allait pas faire un pli… je prenais la vieille au cou… et je serrais. Elle n’aurait pas eu le temps de dire ouf !… Moi, j’aime pas saigner, d’abord… Ça tâche… « Mais, nom de Dieu ! Que je me dis, sur quoi ce que je marche… Est-ce que la gouine a dégueulé ?… Ou bien c’est-il du raisiné ?… » Je me baisse, je tâte. C’en était !
— De la fine ?
— Non, du raisiné… et beau ! et rouge !
(Hector France, La Mort du Czar)
France, 1907 : Abréviation de fine champagne, nom dont la cantinière baptise le tord-boyaux, le schnick ou le schnaps.
S’il faut l’avouer sans mentir,
Moi, j’aime tous mes pensionnaires,
Depuis l’pioupiou, qui fait l’plaisir
De tant d’aimables cuisinières,
Jusqu’au sergent, voir’ l’adjudant,
Pourvu qu’un cœur batt’ sous la veste,
Je donne à tous fine et vin blanc
Et même a l’occasion l’reste !
(La cantinière du 20e)