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Faisan

Faisan

Fustier, 1889 : On appelle ainsi, dans le commerce parisien, des filous qui ont cette spécialité : exploiter des fonds de commerce qu’ils se repassent entre eux tous les trois mois, au moment de l’échéance des traites, soldant les marchandises qu’ils se sont procurées à crédit. Le faisan est proche parent du fouilleur. (V. ce mot.)

Certains inculpés, tels que Colson, ont joué le rôle de faisans.

(Droit, août, 1886.)

La Rue, 1894 : Escroc qui solde les marchandises qu’il s’est procurées à crédit.

France, 1907 : « Escroc qui solde les marchandises qu’il s’est procurées à crédit. »

(Jean La Rue)

Faisander (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. Vieillir, — dans l’argot des faubouriens, qui ne se font aucun scrupule d’assimiler l’homme au gibier. Ils disent aussi S’avarier.

France, 1907 : Vieillir.

Faisanderie

Rossignol, 1901 : Escroquer de la marchandise est faire de la faisanderie.

France, 1907 : La faisanderie ou bande noire comprend quatre catégories de fripons nécessaires à son confectionnement. C’est d’abord le courtier qui, au moyen de faux certificats, se donne comme agent d’une maison de commerce importante, négociant en vins, joaillier, négociant en denrées, facteur de la Halle. Il s’adresse à de petits marchands, appelés petits faisans ou frères de la côte et leur offre à bas prix des marchandises dont il prétend disposer.

— Il voulait faire mon éducation… il m’a engagé à chauffer des lettres que ma patronne écrivait un ancien étalier de chez nous… elle les mettait à la poste restante, et puis elle venait rechercher la réponse… j’ai pu mettre la main dessus… Ah ! ce qu’il a fait reluire le singe avec celle monnaie-là, je n’te dis qu’ça… V’là ce qui m’a donné le goût de la faisanderie…

(Edmond Lepelletier, Les Secrets de Paris)

Faisans

Rossignol, 1901 : Escrocs qui font venir à crédit des marchandises qu’ils revendent au comptant, à des fusilleurs, meilleur marche que le prix d’achat. Voir Fusilleurs.

Faisant

Delvau, 1866 : s. m. Camarade, copain, — dans l’argot du collège, où l’on éprouve le besoin d’avoir un second soi-même, un confident des premières joies et des premières douleurs, un ami qui fasse vos thèmes et de qui l’on fasse les billes et les confitures.

France, 1907 : Camarade de collège avec lequel on partage l’argent de poche.


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