Décompte
Décompte
Delvau, 1866 : s. m. Blessure mortelle, — dans l’argot des troupiers, qui savent qu’en la touchant il faut quitter le service et la vie.
Rossignol, 1901 : Moitié de ce que gagne un condamné pendant sa détention et qui lui est remise à sa sortie de prison.
Décompte (recevoir son)
Larchey, 1865 : Mourir. — Dans l’armée, on ne quitte pas le service sans toucher son décompte.
Tué raide sur le champ de bataille, le beau tambour-major avait, pour parler en style de bivouac, reçu son décompte.
Ricard.
France, 1907 : Mourir ; argot militaire.
Le décompte était, dans l’ancienne armée, la somme que les soldats soigneux de leurs effets touchaient non seulement trimestriellement, mais à leur départ du corps. Recevoir, toucher son décompte, était donc s’en aller.
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