Larchey, 1865 : Boire.
Delvau, 1866 : v. Boire le vin blanc du matin, — dans l’argot des faubouriens, qui dorment volontiers salé, comme Gargantua.
Rigaud, 1881 : Tomber malade, — dans le jargon des voleurs. Allusion aux conserves qui s’amollissent lorsqu’elles perdent leur sel.
Rigaud, 1881 : S’acquitter d’une avance faite, — dans le jargon des typographes. C’est mot à mot : restituer son salé. Les avances d’argent ont reçu le nom de salé, par abréviation de salaire.
Rigaud, 1881 : Boire, — dans le jargon des voyous. — Viens-tu nous dessaler ?
Boutmy, 1883 : v. pr. S’acquitter, se mettre au pair, quand on a compté par avance une composition qui n’était pas faite. V. Salé.
France, 1907 : Boire le petit verre de vin blanc matinal qui dessale le gosier, ou se rendre malade.