Delvau, 1866 : s. m. Lâche, paresseux, — dans l’argot du peuple, qui mouille l’y d’une façon partiticulière.
France, 1907 : Lâche, paresseux. Voir Couillon.
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Couyon
Delvau, 1866 : s. m. Lâche, paresseux, — dans l’argot du peuple, qui mouille l’y d’une façon partiticulière.
France, 1907 : Lâche, paresseux. Voir Couillon.
Couyon comme la lune
Rigaud, 1881 : Énormément stupide ; hébété par la stupéfaction. La lune jouit d’une réputation de bêtise qu’elle doit, peut-être, à sa rotondité.
Couyon, couillon
Larchey, 1865 : Lâche, poltron. — Du vieux mot coion qui a le même sens (V. Roquefort), et qui est un diminutif de coy : tranquille, indolent. — Mazarin est souvent appelé coyon dans les pamphlets de la Fronde.
Beaulieu, Cobourg en furent touchés De voir leur troupe à l’abandon Qui fuyoient comme des couillons Devant les patriotes.
Mauricault, Chanson, 1794.
Couyonnade
Larchey, 1865 : Affaire misérable, action lâche. — Couyonner : Reculer au moment d’agir — Couyonnerie : Lâcheté. Du vieux mot coionnerie. V. Roquefort.
Delvau, 1866 : s. m. Farce, mauvais tour. Signifie aussi Niaiserie, chose de peu d’importance.
France, 1907 : Voir Couillonnade.
Couyonnade en bâton
Rigaud, 1881 : Bêtise, propos stupide, niaiserie.
Couyonner
Delvau, 1866 : v. n. Manquer de courage. Signifie aussi Se moquer.
Rigaud, 1881 : Plaisanter. — Couyonner le service, ne pas faire sa besogne, ne pas faire un service commandé. Un bon troupier ne doit jamais couyonner le service.
France, 1907 : Voir Couillonner.
Couyonner quelqu’un
Delvau, 1866 : v. a. Le faire aller, se moquer de lui. Signifie aussi : Importuner, agacer, — probris lacessere.
Couyonnerie
France, 1907 : Voir Couillonerie.
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