Delvau, 1864 : Galantin, nigaud, bavard. — Gavarni a cru inventer Monsieur Coquardeau : il se trouvait déjà dans Rabelais.
Delvau, 1866 : s. m. Galant que les femmes dupent facilement, — dans l’argot du peuple. Le mot n’est pas aussi moderne qu’on serait tenté de le croire, car il sort du Blason des fausses amours :
Se ung coquardeau
Qui soit nouviau
Tombe en leurs mains,
C’est un oyseau
Pris au gluau
Ne plus ne moins.
France, 1907 : Mari trompé ; jeune imbécile qui se laisse facilement duper par les femmes. Le mot est vieux. Delvau et Lorédan Larchey citent ce sizain du moyen âge, tiré du Blason des fausses amours :
Se ung coquardeau
Qui soit nouviau
Tombe en leurs mains,
C’est un oyseau
Pris au gluau,
Ne plus ne moins.