d’Hautel, 1808 : Enfler ses joues. Dans le langage populaire, Bouffer, signifie manger gloutonnement, avec avidité.
Bouffer les vivres. Prendre ses repas accoutumés.
Delvau, 1866 : v. n. Manger, — dans l’argot du peuple, qui aime les mots qui font image.
Rigaud, 1881 : Manger gloutonnement.
Rigaud, 1881 : Bouder, dissimuler sa mauvaise humeur (XVIIIe siècle). Aujourd’hui, c’est piper.
Rossignol, 1901 : Manger.
Il est onze heures, la cloche a sonné, allons bouffer.
Hayard, 1907 : Manger.
France, 1907 : Manger, du provençal bouffa, manger avec excès.
— Toi que t’es là à bouffer d’une façon répugnante, t’es assez sale pour conserver ça dans le corps pendant un jour, hein ?
Larfouillat éclata de rire.
— Tiens, pardine ! fit-il. Je n’vais pas m’en débarrasser tout de suite.
— C’est pourquoi que quand tu y vas tu pues comme tous les cinq cents diables. Ça sent le renfermé, parbleu ! Tu n’es qu’un dégoûtant animal ! C’est ce qui fait que les canards sont plus propres que toi. Aussitôt bouffé par un bout, pfft ! ça fout l’camp par l’autre.
(La Baïonnette.)