Bijoutier

(Larchey, 1865) : Marchand d’arlequins. V. ce mot.

(Rigaud, 1881) : Regrattier, marchand d’arlequins ; celui qui débite, pêle-mêle, la desserte des grands restaurants.

(La Rue, 1894) : Voleur de bijoux. Marchand d’arlequins.

(Rigaud, 1881) : Savetier. — Bijoutier sur le genou, même signification.

(La Rue, 1894) : Savetier.

(Delvau, 1867) : s. m. Cordonnier. On dit aussi : Bijoutier en cuir. Au XVII^e siècle, on disait : Orfèvre en cuir.

(Virmaître, 1894) : Savetier. Allusion aux clous nommés bijoux avec lesquels il ferre les semelles des souliers (Argot du peuple). V. Gniaff.

(France, 1907) : Marchand ou marchande de reste de cuisine appelés bijoux et aussi arlequins. Bijoutier sur le genou ou en cuir, cordonnier.

(Delvau, 1867) : s. Marchand, marchande d’arlequins, — dans l’argot des faubouriens, à qui ces détritus culinaires « reluisent dans le ventre ».

(Rigaud, 1881) : Voleuse qui possède l’art d’escamoter les bijoux avec adresse. — Voleuse qui rançonne les bijoutiers.

(Rossignol, 1901) : Marchands de dessertes des maisons bourgeoises et restaurants. Voir Arlequins.