(d’Hautel, 1808) : Pour dire une bonne langue, une voix forte, un gosier rustique.
Il a une bonne platine. Se dit d’un grand babillard, d’un homme qui parle avec une grande volubilité et pendant long-temps ; d’un crieur public qui fait de grands efforts de voix.
(Larchey, 1865) : « Il a une bonne platine, se dit d’un grand babillard. » — 1808, d’Hautel.
(Delvau, 1867) : s. f. Faconde, éloquence gasconne, — dans le même argot. Avoir une fière platine. Parler longtemps ; mentir avec assurance.
(Merlin, 1888) : Verve, faconde, — de l’argot parisien.
(La Rue, 1894) : Faconde, bavardage.
(Rossignol, 1901) : Voir grelot.