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Arsoner un pantre

M.D., 1844 : S’assurer si un homme est porteur de choses qui vaillent la peine, et qui soient susceptibles d’être volées.

Faire le pante ou pantre

France, 1907 : Faire l’imbécile.

Pante, pantre

Rigaud, 1881 : Particulier à l’air bête. — Tout individu dont la figure, les manières ou les procédés déplaisent, est un pante pour le peuple. — Dans le jargon des cochers, un pante est un voyageur qui a donné un bon pourboire ; c’est celui qu’ils appellent tout haut « patron ou bourgeois ». — Autrefois « pante, pantre » — dans l’argot des voleurs et des camelots, signifiait dupe. Le pantre arnau, était un imbécile qui jetait les hauts cris dès qu’il s’apercevait qu’il était grugé ; le pantre argoté, une dupe de bonne composition et le pantre désargoté, un particulier difficile à duper. Aujourd’hui les voleurs et les camelots emploient très peu le mot « pante » qu’ils ont remplacé, les premiers, par client, les seconds, par girondin.

La Rue, 1894 : Homme, dupe. Pante argoté, niais. Pante désargoté, homme malin.

Hayard, 1907 : Victime, individu.

Hayard, 1907 : Bourgeois qui se laisse duper.

Pante, pantre, pantinois

Larchey, 1865 : Bourgeois bon à exploiter ou à voler. — Pante et Pantre sont des formes abrégées de Pantinois et Pantruchois, c’est-à-dire : bourgeois de Pantin ou Pantruche (Paris). On sait que la grande ville est pour les voleurs un séjour de prédilection. — V. Lever.

J’ai reniflé des pantes rupins.

Paillet.

Pantre

M.D., 1844 : Paysan.

un détenu, 1846 : Un bourgeois, un individu qui se laisse duper.

Halbert, 1849 : Bête, simple.

Rossignol, 1901 : Innocent, bête, honnête homme.

France, 1907 : Dupe. Abréviation de Pantruchon, Parisien.

— Eh ! oui, buvons ! Qui paiera ? — Les pantres !

(Mémoires de Vidocq)

Le chien, la maîtresse et l’amant
S’en vont tous trois fièrement,
Et haut le ventre,
À la conquête de celui
Qui sera ce soir le mari,
Disons le pantre !

(Chanson du Père Lunette)

Pantre argoté

Halbert, 1849 : Type de la stupidité.

Virmaître, 1894 : Imbécile de la pire espèce, plus bête que ses pieds ; être facile à tromper (Argot des voleurs).

France, 1907 : Imbécile facile à duper.

Pantre arnau

Halbert, 1849 : Qui s’aperçoit qu’il est volé.

Virmaître, 1894 : Mot à mot : individu qui renaude, qui marronne en s’apercevant qu’il vient d’être victime d’un vol (Argot des voleurs).

France, 1907 : Dupe qui se plaint, fait tapage, renaude enfin quand elle s’aperçoit qu’elle est volée.

Pantre désargoté

Halbert, 1849 : Homme malin.

France, 1907 : Individu difficile à tromper.

Pantresse

M.D., 1844 : Paysanne.


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