(Virmaître, 1894) : Maison de tolérance. Cette expression n’est pas juste ; il n’est pas nécessaire d’être un pante, c’est-à-dire un imbécile, pour s’offrir une satisfaction avec G. D. G. (Argot des voleurs). V. Bocard.
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Boîte à pantes
(Virmaître, 1894) : Maison de tolérance. Cette expression n’est pas juste ; il n’est pas nécessaire d’être un pante, c’est-à-dire un imbécile, pour s’offrir une satisfaction avec G. D. G. (Argot des voleurs). V. Bocard.
Dandiner un pante
(Rigaud, 1881) : Battre, maltraiter quelqu’un qui vous déplaît, — dans le jargon des voleurs.
(La Rue, 1894) : Battre quelqu’un.
Débiner le pante
(La Rue, 1894) : Voler l’homme qu’un autre s’était réservé de voler.
Pante
(Clémens, 1840) : Dupe.
(Delvau, 1867) : s. m. Le monsieur inconnu qui tombe dans les pièges des filles et des voleurs, — volontairement avec les premières, contre son gré avec les seconds. Pante argoté. Imbécile parfait. Pante arnau. Dupe qui s’aperçoit qu’on la trompe et qui renaude. Pante désargoté. Homme difficile à tromper.
Quelques-uns des auteurs qui ont écrit sur la matière disent pantre. Francisque Michel, lui, dit pantre, et fidèle à ses habitudes, s’en va chercher un état civil à ce mot jusqu’au fond du moyen âge. Pourquoi pante ne viendrait-il pas de pantin (homme dont on fait ce qu’on veut), ou de Pantin (Paris) ? Il est si naturel aux malfaiteurs des deux sexes de considérer les Parisiens comme leur proie ! Si cette double étymologie ne suffisait pas, j’en ai une autre en réserve : ponte. Le ponte est le joueur qui joue contre le banquier, et qui, à cause de cela, s’expose à payer souvent. Pourquoi pas ? Dollar vient bien de thaler.
(Virmaître, 1894) : Imbécile qui se laisse facilement duper. Inutile, je pense, de dire que pante vient de pantin : gens de Paris (Argot des voleurs).
Pante (faire le)
(Rigaud, 1881) : Payer pour un autre, — dans le jargon des voyous. Mot à mot : faire acte d’imbécile.
Pante, Pantre
(Rigaud, 1881) : Particulier à l’air bête. — Tout individu dont la figure, les manières ou les procédés déplaisent, est un pante pour le peuple. — Dans le jargon des cochers, un pante est un voyageur qui a donné un bon pourboire ; c’est celui qu’ils appellent tout haut « patron ou bourgeois ». — Autrefois « pante, pantre » — dans l’argot des voleurs et des camelots, signifiait dupe. Le pantre arnau, était un imbécile qui jetait les hauts cris dès qu’il s’apercevait qu’il était grugé ; le pantre argoté, une dupe de bonne composition et le pantre désargoté, un particulier difficile à duper. Aujourd’hui les voleurs et les camelots emploient très peu le mot « pante » qu’ils ont remplacé, les premiers, par client, les seconds, par girondin.
Pante, pantre
(La Rue, 1894) : Homme, dupe. Pante argoté, niais. Pante désargoté, homme malin.
(Hayard, 1907) : Victime, individu.
(Hayard, 1907) : Bourgeois qui se laisse duper.
Pante, pantre, pantinois
(Larchey, 1865) : Bourgeois bon à exploiter ou à voler. — Pante et Pantre sont des formes abrégées de Pantinois et Pantruchois, c’est-à-dire : bourgeois de Pantin ou Pantruche (Paris). On sait que la grande ville est pour les voleurs un séjour de prédilection. — V. Lever.
J’ai reniflé des pantes rupins.
Paillet.
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