(Larchey, 1865) : Chapeau tressé avec des joncs que nos fabriques vont chercher à Panama.
J’ai dû chanter contre la crinoline et m’égayer aux frais du panama.
J. Choux.
De 1858 à 1860, le panama fut à la mode. Une société dite des Moyabambines se forma pour l’exploiter, ce qu’il faut savoir pour comprendre cet exemple :
Que de coquins coiffés de moyambines (sic).
Id.
(Delvau, 1867) : s. m. Gandin, — dans l’argot du peuple, qui dit cela par allusion à la mode des chapeaux de Panama, prise au sérieux par les élégants. Le mot s’applique depuis aux chapeaux de paille quelconques.
(Delvau, 1867) : s. m. Écorce d’arbre exotique qui sert à dégraisser les étoffes.
(Rigaud, 1881) : Bévue énorme, dans la composition, l’imposition ou le tirage. (Jargon des typographes, Boutmy.) Allusion aux larges bords des chapeaux dits panama.
(Boutmy, 1883) : s. m. Bévue énorme dans la composition, l’imposition ou le tirage, et qui nécessite un carton ou un nouveau tirage, ce qui occasionne une perte plus ou moins considérable. D’où chez le patron, bœuf pyramidal qui se propage quelquefois de proche en proche jusqu’à l’apprenti.