(d’Hautel, 1808) : Homme de mauvais caractère, qui trouve à redire à tout, qui murmure sur toutes choses.
(Larchey, 1865) : « Le grognard d’aujourd’hui et le vieux grognard d’autrefois, ce vieux de la vieille, comme on dit encore en parlant des nestors de la garde impériale. » — M. Saint-Hilaire. — Allusion à l’humeur grognonne des vétérans.
(Delvau, 1867) : s. m. Homme chagrin, mécontent, qui gronde sans cesse. L’expression (qui vient de grundire, grogner) ne date pas de l’empire, comme on serait tenté de le croire : elle se trouve dans le Dictionnaire de Richelet, édition de 1709. On dit aussi grognon.