Gargot
Delvau, 1866 : s. m. Petit restaurant où l’on mange à bon marché et mal. On dit aussi Gargote.
Rigaud, 1881 : Restaurant de bas étage.
Rigaud, 1881 : Entrepreneur d’abatage pour bouchers et charcutiers. Celui qui débite de la viande aux bouchers et aux charcutiers.
Gargotage
d’Hautel, 1808 : Aliment mal apprêté ; ramassis, repas servi sans propreté.
Delvau, 1866 : s. m. Mauvais ragoût ; chose mal apprêtée, — au propre et au figuré. On dit aussi Gargoterie.
Gargote
d’Hautel, 1808 : Mauvaise auberge, où l’on est servi malproprement, et où l’on fait maigre chère.
Vivre à la gargote. Vivre en garçon ; manger à l’auberge.
Gargoter
d’Hautel, 1808 : Boire et manger mal proprement ; fréquenter les mauvaises auberges, les cabarets borgnes.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Cuisiner à la hâte et malproprement. On trouve « Gargoter la marmite » dans les Caquets de l’accouchée. Signifie aussi Hanter les gargotes.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Travailler sans goût, à la hâte.
Rigaud, 1881 : Faire de la mauvaise cuisine, de la cuisine qui rappelle celle des gargots.
Virmaître, 1894 : Cuisinière qui rate tous ses ragoûts. Mot à mot : faire de la mauvaise cuisine, de la gargote. Gargoter un travail ou le savater, le gâcher en un mot (Argot du peuple).
Gargotier
d’Hautel, 1808 : Aubergiste, mauvais traiteur ; celui qui tient gargote.
Delvau, 1866 : s. m. Mauvais traiteur, au propre ; mauvais ouvrier au figuré.
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