Larchey, 1865 : Parasite, maraudeur.
Ces mauvais troupiers pillaient tout sur leur passage. On les appelait des fricoteurs.
M. Saint-Hilaire.
Quant a vos écuyers, chambellans et autres fricoteurs de même espèce.
Van der Burch.
Delvau, 1866 : s. m. Homme qui aime les bons repas. Signifie aussi Agent d’affaires véreuses.
Le bataillon des fricoteurs. « S’est dit, pendant la retraite de Moscou, d’une agrégation de soldats de toutes armes qui, s’écartant de l’armée, se cantonnaient pour vivre de pillage et fricotaient au lieu de se battre. » (Littré.)
Rigaud, 1881 : Typographe qui prend des lettres dans la casse des autres.
Rigaud, 1881 : Soldat qui aime à faire bombance aux dépens des autres, à manger et à boire avec l’argent des camarades, — dans le jargon des troupiers.
Boutmy, 1883 : s. m. Celui qui fricote, c’est-à-dire qui pille la casse de ses compagnons. Les fricoteurs sont heureusement assez rares.
Merlin, 1888 : Celui qui cherche à bien vivre, à ne rien faire, à éviter les corvées.
Virmaître, 1894 : Agent d’affaires, synonyme de tripoteur. Au régiment, les troupiers qui coupent aux exercices, aux corvées, en un mot au service, sont des fricoteurs (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : L’employé qui fait le moins possible de travail et qui évite les corvées est un fricoteur.