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Bouffer ou boulotter

Merlin, 1888 : Manger.

Boulotter

un détenu, 1846 : Aller lentement. Exemple : Les affaires boulottent.

Halbert, 1849 : Manger.

Larchey, 1865 : Vivre à l’aise. Mot à mot : rouler sans peine dans la vie. — Diminutif de bouler.

Ils boulottaient l’existence, sans chagrin de la veille, sans souci du lendemain.

De Lynol.

Boulotter : Assister (Vidocq).

Delvau, 1866 : v. n. Aller doucement, faire de petites affaires. Argot du peuple.

Delvau, 1866 : v. a. Manger. Argot du peuple.

Rigaud, 1881 : N’aller ni bien ni mal, marcher doucement, en parlant de la santé, des affaires. — Ça boulotte.

Rigaud, 1881 : Manger. — boulotter de l’argent, manger de l’argent.

Boutmy, 1883 : v. intr. Manger. Aller boulotter, c’est aller prendre son repas. Cette expression est commune à d’autres argots.

La Rue, 1894 : Manger. Boulottage, mangeaille.

Virmaître, 1894 : Manger (Argot du peuple).

Virmaître, 1894 : Faire ses petites allaires. Quant ça va bien on dit : ça boulotte à la douce, comme le marchand de cerises. On sait que ce dernier pour annoncer sa marchandise crie :
— À la douce, à la douce (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Manger ; on dit aussi lorsque ça va bien : ça boulotte.

France, 1907 : Vivre à l’aise sans trop se faire de bile, aller doucement, réaliser de petits bénéfices. Boulotter l’existence, vivre tranquillement, être eu bonne santé.

Ils boulottaient l’existence sans chagrin de la veille, sans souci du lendemain.

(Lynol.)

Se dit aussi pour manger :

Quand y a plus rien à boulotter,
On va là où qu’on vous invite.

(Ch. Saint-Heant.)

Boulotter de la galette, dépenser de l’argent.

Et tout le monde se disperse, vivement, excepté les trois compères et le môme, qui rentrent d’un pas tranquille dans Paris pour y fricoter l’argent des imbéciles, y boulotter la galette des sinves.

(Richepin)

France, 1907 : S’emploie aussi, dans l’argot des voleurs, pour aider un camarade.

Boulotter de la calijatte

Virmaître, 1894 : Cette expression très pittoresque a une saveur toute particulière ; elle est connue depuis peu. Boulotter : manger ; calijatte : secret. Mot à mot : manger du secret. On sait que la cellule est la terreur du plus grand nombre des détenus, mais elle est un paradis relatif quand il n’est pas au secret. Être au secret est un supplice épouvantable. On comprend que les plus endurcis voleurs redoutent cette torture ; cela explique qu’ils sont parfois empêchés de commettre un acte criminel ou qu’ils avouent tout ce qu’on leur demande pour éviter de boulotter de la calijatte pendant de longues semaines (Argot des voleurs). N.

Boulotter l’existence

Delvau, 1866 : v. a. La mener heureuse et douce.


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