Entauler
Larchey, 1865 : Pénétrer dans une maison. V. Taule.
Delvau, 1866 : v. n. Entrer dans la taule, ou ailleurs. Même argot [des prisons]. Entauler à la planque. Entrer dans sa cachette.
Virmaître, 1894 : Entrer dans une taule (maison) (Argot des voleurs).
France, 1894 : Entrer : mot à mot, pénétrer dans la taule.
Hayard, 1907 : Emménager, genre de vol des filles publiques.
Entauler à la planque
Virmaître, 1894 : Entrer dans une cachette pour se soustraire aux recherches de la police. On entaule aussi à la planque des objets volés pour les reprendre au sortir de prison (Argot des voleurs).
Taule
Bras-de-Fer, 1829 : Bourreau.
Delvau, 1866 : s. m. Le bourreau, — d’après Victor Hugo, à qui j’en laisse la responsabilité.
La Rue, 1894 : Bourreau. Maison.
Hayard, 1907 : Demeure, domicile, chambre.
anon., 1907 : Chambre.
Taule (le)
Rossignol, 1901 : Le bourreau.
Taule ou tole
Virmaître, 1894 : La maison. Les maîtres de maisons de tolérance sont appelés des tôliers. C’est une allusion à la tôle qui barde les portes de ces maisons dans quelques villes de province, pour les défendre contre les tapageurs. C’est tôle qui est le vrai mot (Argot des souteneurs).
Taule ou Tôle
Delvau, 1866 : s. f. Maison, — dans l’argot des voleurs et des voyous. C’est la piaule, moins les enfants.
Taule, toile, tollart
Rigaud, 1881 : Bourreau, — dans l’ancien argot. — Charlot, sous la Révolution. — Béquillard, après la Révolution. — Le Mecque de la camarde, de nos jours.
Taule, tôle
Larchey, 1865 : Maison.
Dans une tôle enquille en brave, fais-toi voleur.
Vidocq.
Au moyen âge, taule signifiait table. — V. Pavillonner.
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