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Pater de pèlerin

France, 1907 : Juron ; expression méridionale.

Pélerin

d’Hautel, 1808 : Pour, fourbe, hypocrite, qui fait le bon apôtre.
Vous ne connoissez pas le pélerin. Se dit en mauvaise part ; pour, vous ne connoissez pas l’homme.
Rouge au soir, blanc au matin, c’est la journée du pélerin. Signifie, qu’il faut boire du vin blanc le matin, et du rouge le soir ; et dans un autre sens que ces deux couleurs de l’horizon, dénotent que le jour qui commence sera beau.

France, 1907 : Individu quelconque. Ce mot est employé généralement en mauvaise part : « Je connais le pèlerin », dit-on d’une personne dont on a eu à se plaindre.

À son avidité naturelle, il joignait le plus insupportable des vices que donne la civilisation : le drôle était économiste. Il me fit un sermon en trois points pour me démontrer que bien vivre et à bon marché était la misère des peuples sans commerce et sans industrie, tandis que la cherté est la marque de la civilisation la plus avancée… Discuter avec ces fanatiques, qui n’ont qu’une idée, le ciel m’en garde. Je connais ces pèlerins. La France, ses arsenaux, sa marine, ses armées, sa gloire, ses droits, ils livreraient tout au Grand Turc, s’il leur promettait en échange la liberté… de la boucherie.

(René Lefebvre, Paris en Amérique)

C’était chose ordinaire de trouver quatre ou cinq pendus se balancer au vent du matin, à Denver particulièrement, surtout sur le pont du Cherry, jeté sur la crique de ce nom. On faisait monter le pèlerin sur le parapet auquel on avait attaché une corde, et un nœud coulant au cou, il sautait, bon gré mal gré, dans l’éternité.

(Hector France, Chez les Indiens)

Pèlerin

Rigaud, 1881 : Individu dont on ignore le nom, particulier, le premier venu. — Quel est ce pèlerin-là ?

Fustier, 1889 : Gardien de la paix. Argot du peuple. Allusion aux pèlerines en caoutchouc que les gardiens portent depuis l’année dernière.

Pèlerin de grande vergue

France, 1907 : Voleur de grand chemin.

Pèleriner

Rigaud, 1881 : Faire un pèlerinage.

Sans le 4 septembre, les pèlerins ne pèlerineraient pas, n’auraient jamais songé à la possibilité de pèleriner.

(G. Guillemot, Le Mot d’ordre, du 5 septembre 1877.)


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