(Raban et Saint-Hilaire, 1829) : Voiture destinée à transporter les prisonniers.
(M.D., 1844) : Voiture dans laquelle on transfère les détenus.
(Halbert, 1849) : Voiture des prisons.
(Larchey, 1865) : « Geôle roulante appelée par le peuple dans son langage énergique des paniers à salade… Voiture à caisse jaune montée sur deux roues et divisée en deux compartiments séparés par une grille en fer treillissé… Ce surnom de panier à salade vient de ce que primitivement la voiture étant à claire-voie de tous les côtés, les prisonniers devaient y être secoués absolument comme des salades. » — Balzac.
(Delvau, 1867) : s. m. Voiture affectée au service des prisonniers, — dans l’argot du peuple. On dit aussi Souricière.
(Delvau, 1867) : s. m. Petite voiture en osier à l’usage des petites dames, à la mode comme elles et destinée à passer comme elles.
(Rigaud, 1881) : Fourgon destiné au transport des prisonniers. Le panier à salade va, deux fois par jour, chercher aux différents postes de police le contingent déclaré bon pour le dépôt de la préfecture. Le nom de panier à salade est dû aux cahots que procure ce véhicule mal suspendu. Les prisonniers auxquels le gouvernement ne peut pas fournir des huit-ressorts y sont secoués comme la salade dans un panier.
(La Rue, 1894) : Fourgon cellulaire.
(Virmaître, 1894) : Voilure cellulaire pour conduire les prisonniers des postes de police au Dépôt de la préfecture, ainsi nomnée parce qu’autrefois cette voiture était à claire-voie (Argot des voleurs).
(Rossignol, 1901) : Voiture spéciale que l’on fait prendre aux détenus pour les conduire des postes de police au dépôt, ou encore d’une prison préventive à l’instruction ou au tribunal correctionnel.
(Hayard, 1907) : Voiture servant à transporter les gens en prévention et les condamnés.