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Flanche (être marlou au)

Clémens, 1840 : Être adroit au jeu.

Marlou

Clémens, 1840 : Adroit.

un détenu, 1846 : Individu impropre a rien, un fainéant et un voleur adroit, fin, rusé, malin.

Delvau, 1864 : Variété de maquereau, d’homme sans préjugés, qui non-seulement consent à recevoir de l’argent des filles galantes, mais encore en exige d’elles le poing sur la gorge et le pied dans le cul.

La plus sublime de ces positions, c’est celle du marlou.

Frédéric Soulié.

C’est des marlous, n’y prends pas garde.

H. Monnier.

Larchey, 1865 : Souteneur. — Corruption du vieux mot marlier : sacristain. — Les souteneurs étaient de même appelés sacristains au dix-huitième siècle. On en trouve plus d’une preuve dans Rétif de la Bretonne.

Un marlou, c’est un beau jeune homme, fort, solide, sachant tirer la savate, se mettant fort bien, dansant la chahu et le cancan avec élégance, aimable auprès des filles dévouées au culte de Vénus, les soutenant dans les dangers éminents…

Cinquante mille voleurs de plus à Paris, Paris, 1830, in-8.

Par extension, on appelle marlou tout homme peu délicat avec les femmes, et même tout homme qui a mauvais genre.

Cadol.

Delvau, 1867 : s. m. Souteneur de filles, — dans l’argot des faubouriens. Pourquoi, à propos de ce mot tout moderne, Francisque Michel a-t-il éprouvé le besoin de recourir au Glossaire de Du Cange et de calomnier le respectable corps des marguilliers ? Puisqu’il lui fallait absolument une étymologie, que ne l’a-t-il demandée plutôt à un Dictionnaire anglais ! Mar (gâter) love (amour) ; les souteneurs, en effet, souillent le sentiment le plus divin en battant monnaie avec lui. Cette étymologie n’est peut-être pas très bonne, mais elle est au moins aussi vraisemblable que celle de Francisque Michel. Il y a aussi le vieux français marcou.

Delvau, 1867 : s. et adj. Malin, rusé, expert aux choses de la vie.

Rigaud, 1881 : Mauvais drôle, malin. — Souteneur de filles, — dans l’ancien jargon du peuple.

La Rue, 1894 : Souteneur. Filou. Malin, rusé. Front.

Virmaître, 1894 : Individu qui vit de la prostitution des femmes. Marlou vient du vieux mot marlier, avec un changement de finale (Argot des filles).

Rossignol, 1901 : Malin. Un souteneur c’est aussi un marlou.

Hayard, 1907 : Souteneur.

Marlou à la mie de pain

Virmaître, 1894 : Marlou qui ne sait pas faire travailler sa marmite ou qui en a une récalcitrante. Je lis dans les Lamentations d’un souteneur :

Quoi ? C’est éteint… tu r’buttes au flanche.
Y’a pu de trottinage à la clé.
Des dattes pour que tu fass’la planche,
L’anse de la marmite est cassée. (Argot des souteneurs). N.

Marloupin

Virmaître, 1894 : Jeune marlou qui fait son apprentissage dans les bals publics. On dit aussi goussepin : petit vagabond dont la première étape est la petite Roquette et la dernière souvent, la grande. Goussepin gouspiné : voler (Argot des voleurs).

Hayard, 1907 : Jeune marlou.

Marlouserie

Delvau, 1867 : s. f. Profession de Marlou. Se dit aussi pour Habileté.

Marlousier

anon., 1827 : Maquereau.

Bras-de-Fer, 1829 : Maquereau.

Halbert, 1849 : Maq…., souteneur de fille de joie.

Delvau, 1867 : s. m. Apprenti marlou.

Virmaître, 1894 : Malin, rusé, diminutif de marlou (Argot des souteneurs).

Marlousserie

un détenu, 1846 : Fainéantise, paresse, vivotage, volerie.


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