(Delvau, 1867) : s. m. Cabaret ; marchand de vin, — dans l’argot des faubouriens, qui n’emploient ce mot que depuis une trentaine d’années. On dit aussi Minzingouin et Mannezinguin.
Voilà un mot bien moderne, et cependant les renseignements qui le concernent sont plus difficiles à obtenir que s’il s’agissait d’un mot plus ancien. J’ai bien envie de hasarder ma petite étymologie : Mannsingen, homme chez lequel on chante, le vin étant le tirebouchon de la gaieté que contient le cerveau humain.
(La Rue, 1894) : Marchand de vin.
(Rossignol, 1901) : Marchand de vin.