(Delvau, 1867) : s. m. Tourniquet de marchand de vin, qui condamne à payer une tournée celui qui perd en amenant le plus petit nombre. Argot des ouvriers.
(Delvau, 1867) : s. m. Bâton, — parce qu’il est destiné à mettre le holà. Cette expression fait partie de l’argot des voleurs et de celui des faubouriens.
(Rigaud, 1881) : Bâton. — Tourniquet de marchand de vin où se jouent les consommations.
(La Rue, 1894) : Bâton. Tourniquet de marchand de vin. Balances.
(Virmaître, 1894) : Le lit. Dans le peuple, on trouve qu’après une dispute et même une bataille, le lit est un instrument de raccomodement. Cette expression vient d’une enseigne d’un marchand de meubles établi boulevard de Belleville. L’enseigne figurait un lit complet, et sur l’oreiller placé au milieu, il y avait cette inscription : Au Juge de Paix. (Argot du peuple). N.
(Virmaître, 1894) : Un cornet contenant trois dés, la partie qui se nomme Zanzibar se joue sur le comptoir du marchand de vins. Ce jeu est ainsi appelé parce qu’il met les joueurs d’accord (Argot du peuple). N.
(Rossignol, 1901) : Jeu qui se compose d’un cornet et de trois dés, qui se trouve sur le comptoir des marchands de vin et qui est surnommé zanzibar ; il sert à trancher la question de qui payera la consommation ; de là, juge de paix.