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Battre la générale, battre le tambour

Rigaud, 1881 : Trembler, — claquer des dents. — Oudin (Curiosités françaises) donne : Battre le tambour avec les dents.

Entournures (être gêné aux)

France, 1907 : Se trouver dans une situation gênante.

Géné

Fustier, 1889 : Général. Argot de l’École polytechnique.

L’habitude est à l’école d’abréger tous les mots. On ne dit pas le colonel, mais le colo, le général, mais le gêné…

(Gil Blas, juin 1882.)

France, 1907 : Apocope de général ; argot des polytechniciens.

Gène

Delvau, 1866 : s. f. Pauvreté, — dans l’argot du peuple, dont c’est le vice principal.

Gêne

d’Hautel, 1808 : Où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir. Proverbe populaire qui se dit en plaisantant, pour excuser les trop grandes libertés, les écarts que l’on se permet.

Gêné

Virmaître, 1894 : Malheureux momentanément, embarrassé dans ses affaires. Gêné dans ses entournures : être habillé trop étroitement. Gêné par quelqu’un : n’avoir pas ses coudées franches, être tenu en laisse. Gêné : être mal à l’aise dans un milieu auquel on n’est pas habitué. Dans le peuple, gêné a une signification toute différente. Quand une femme a un amant, elle lui dit au moment psychologique :
— Fais comme mon mari, gêne-toi (Argot du peuple). N.

Gêné dans les entournures

France, 1907 : Guindé, ne savoir que faire du ses membres.

Gêné dans ses entournures

Delvau, 1866 : Ennuyé, agacé par quelqu’un ou par quelque chose, — dans l’argot des faubouriens, qui aiment les vêtements larges et les « bons enfants ».

Général Macadam

Delvau, 1866 : s. m. Le public, qui est le Salomon de toutes les filles. On disait le général Pavé, avant l’introduction en France du système d’empierrement des rues dû à l’ingénieur anglais Mac Adam.

France, 1907 : Le public ; se disait du temps où la composition boueuse inventée par Mac Adam transformait en dépotoir les rues de Paris. Une fille publique était entretenue par le général Macadam ou le général Pavé.

Général pavé

Virmaître, 1894 : Les filles publiques qui arpentent les rues du malin au soir à la recherche de clients sont entretenues par ce général, qui est souvent bien dur pour elles. L’allusion est claire (Argot du peuple). N.

Genetin ou gennetin

France, 1907 : Raisin et vin blanc de l’Orléanais.

Gêneur

Delvau, 1866 : s. et adj. Type essentiellement parisien, — comme la punaise. C’est plus que l’importun, plus que l’indiscret, plus que l’ennuyeux, plus que le raseur : c’est — le gêneur.

Rigaud, 1881 : Importun personnage qui fait de la morale à des gens qui ne demandent qu’à s’amuser. Le peuple les envoie à Chaillot rejoindre tous ceux qui l’ennuient. À Chaillot les gêneurs !

France, 1907 : Importun, trouble-fête, indiscret.

Geneviève

France, 1907 : Genièvre.

Genevisme

France, 1907 : Langage et style des Genevois, qui s’imaginent parler et écrire le français.

Genévrette

France, 1907 : Boisson faite avec des fruits sauvages et aromatisée de genièvre, en usage surtout dans le Gâtinais. Elle sert à remplacer le vin et la bière chez les gens de la campagne.

Montigène

France, 1907 : Né dans la montagne ; vieux mot.

Morigéner

d’Hautel, 1808 : Corriger, réprimander, et non moriginer.

Ne te gêne pas dans le parc

France, 1907 : Jaquette courte fort à la mode chez les pédérastes. On l’appelle aussi : saute-en-barque, pet-en-l’air, Montretout, pince-nez, en cheval, new-market, couche avec, suivez-moi, Monsieur.

Sans-gêne

Delvau, 1866 : s. m. Homme indiscret, mal élevé, — dans l’argot des bourgeois.

Virmaître, 1894 : Indiscret, mal élevé. Cracher par terre dans un salon, ôter ses bottes dans un wagon, se moucher avec ses doigts (Argot du peuple).

Sui generis

France, 1907 : De sa propre espèce, spécial. Une odeur sui generis.

Le langage de nos paysans est constitué d’après une syntaxe grammaticale sui generis, composée de règles très simples, très rapprochées de celles des langues primitives, phénomène curieux qui achève de les placer dans une catégorie toute spéciale, en les distinguant tout à fait du milieu linguistique au centre duquel ils se sont formés…

(Chanoine D. Haignere, Introduction à l’étude du patois du Bas-Boulonnais)

Tu te sus désirable et belle ;
Dès lors, le parfum des Laïs
Chassa l’odeur de la femelle
Et son relent sui generis.

(Max Guerrier, La Chanson des gueux)


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