Rigaud, 1881 : Payer pour autrui. — Recevoir un coup destiné à un autre.
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Attraper la fève
Rigaud, 1881 : Payer pour autrui. — Recevoir un coup destiné à un autre.
Attraper le haricot ou la fève
France, 1907 : Avoir à payer pour d’autres. Allusion au gâteau des Rois où celui qui trouve la fève doit régaler les convives.
Croire avoir trouvé la fève
France, 1907 : Quand quelqu’un croit avoir trouvé la solution d’un problème difficile ou éprouvé un plaisir inespéré, on disait autrefois : Il croit avoir trouvé la fève, allusion au gâteau des Rois. « Pourquoi ris-tu ?… As-tu trouvé la fève ? »
Donner un pois pour avoi une fève, ou un œuf pour avoir un bœuf
France, 1907 : Faire un présent de peu de valeur, dans l’espoir d’en recevoir un de plus grand prix.
Fève
d’Hautel, 1808 : Il donne un pois pour avoir une fève. Se dit d’une personne qui fait de petits présens, dans le dessein d’en recevoir de plus considérables.
Il croit avoir trouvé la fève au gâteau. Pour, il croit avoir fait une belle trouvaille, un bon marché, mais il s’en faut de beaucoup.
Rendre fèves pour pois. Se venger de quel qu’un avec usure ; ou lui rendre avec libéralité ce que l’on a reçu de lui.
Mache-fèves
France, 1907 : Bredouilleur.
Rendre une fève pour un pois
Delvau, 1866 : v. a. Riposter à un coup de langue ou à un coup de poing par un autre coup de langue plus aigu ou par un autre coup de poing plus violent. Argot du peuple. Signifie aussi : Rendre le bien pour le mal ; agir avec générosité envers des gens qui ont montré de la parcimonie.
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