(Rigaud, 1881) : Être près de mourir, — dans le jargon du peuple.
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Carottes cuites (avoir ses)
(Rigaud, 1881) : Être près de mourir, — dans le jargon du peuple.
Cuite
(Delvau, 1867) : s. f. Ivresse, — dans l’argot du peuple. Avoir sa cuite ou une cuite. Être saoul.
(Rigaud, 1881) : Forte ivresse.
Ces bonnes cuites sans façon qu’elle se donnait avec Anatole.
(Huysmans, les Sœurs Vatard.)
Cuite sénatoriale, très forte ivresse, cuite présidentielle, le nec plus ultra de l’ivresse, tout ce qu’il y a de mieux dans le genre. — Attraper une cuite, se soûler. Cuver une cuite, chercher dans un sommeil réparateur à dissiper les fumées de l’alcool et les ressentiments d’une nourriture trop copieuse.
(Boutmy, 1883) : s. f. Ivresse complète. D’où peut venir ce mot ? Rappelons-nous que Chauffer le four, c’est boire beaucoup, s’enivrer. La cuite ne serait-elle pas tout naturellement le résultat du four chauffé et surchauffé. V. TUITE.
(Rossignol, 1901) : Celui qui est saoul a une cuite.
(Hayard, 1907) : Ivresse.
Cuiter (se)
(Rigaud, 1881) : Se soûler à fond, c’est-à-dire prendre une cuite. Le besoin d’ajouter un nouveau verbe à la liste des vingt-cinq ou trente qui existaient déjà pour exprimer cette idée, se faisait, paraît-il, vivement sentir.
Vous redescendrez avec les coteries finir la soirée chez notre troquet afin de vous cuiter carrément.
(Le Sans-Culotte, 1879.)
(Rossignol, 1901) : Se saouler.
Cuites
(Rigaud, 1881) : Pommes cuites que l’on vend dans les rues et sous les portes. — Herbes cuites que débitent les fruitières.
Promiscuité
(Delvau, 1864) : Mélange confus, communauté entre fouteurs et fouteuses.
Jetons l’innocence à la borne
Mettons la pudeur au rebut.
Des époux trompés le tricorne
A cessé d’être un attribut.
Les sexes s’effacent,
Malgré les mœurs, les lois et les Platons ;
L’honneur n’est plus où nos marié le placent…
Promiscuitons !
L. Festeau.
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