Fustier, 1889 : Elégant, homme qui donne le ton à la mode. Ce mot, un des derniers mis en circulation, vient de « pur » et de « chic », le premier indiquante perfection absolue du second. La syllabe co ne vient là que pour l’euphonie.
Le copurchic ne parle plus argot ; il se contente de parler doucement, lentement…
(Figaro, 1886.)
Le petit vicomte de X, un de nos plus sémillants copurchics…
(Gil Blas, juillet 1886.)
De copurchic est dérivé copurchisme qui désigne l’ensemble des gens asservis à la mode.
Les élégantes de copurchisme veulent, elles aussi, donner une fête au profit des inondés
(Illustration, janvier 1887.)
La Rue, 1894 : L’un des nombreux noms dont on a baptisé les oisifs élégants. On a dit successivement : gommeux, crevé, boudiné, vlan, pschutteux, etc.
France, 1894 : Élégant, à la dernière mode.
Le bal des canotiers de Bougival promet d’être très brillant ce soir, car une bande de copurchics doit l’envahir dans la soirée, en compagnie de quelques horizontales haut cotées sur le turf de la galanterie
(Gil Blas)