Clique
(d’Hautel, 1808) : Bande coalisée, société de cabaleurs : terme de mépris.
Ils ne font tous qu’une même clique. Pour ils s’entendent mutuellement.
(Delvau, 1867) : s. f. Diarrhée. Argot du peuple.
(Delvau, 1867) : s. f. Bande, coterie, compagnie de gens peu estimables. Même argot [du peuple]. Mauvaise clique. Pléonasme fréquemment employé, — clique ne pouvant jamais se prendre en bonne part.
(Fustier, 1889) : Argot militaire. Le soldat qui joue du clairon. — Musique militaire.
Clique (la)
(Merlin, 1888) : Tambours et clairons. Exempts de service, ils exercent généralement une profession queconque (barbier, tailleur, ajusteur de guêtres, etc.) qui leur rapporte quelques bénéfices. Ayant ainsi plus de temps et plus d’argent à dépenser que leurs camarades, ils ont une réputation, assez bien justifiée, d’ailleurs, de bambocheurs ; de là, ce nom de clique qu’on leur donne.
Cliqueter une femme
(Delvau, 1864) : La baiser, faire aller dans son vagin le membre viril comme un cliquet de moulin, avec moins de bruit cependant.
Jamais fille de laboureur ne fut mieux cliquetée.
Sorel.
Cliquette
(Fustier, 1889) : Oreille.
(La Rue, 1894) : Oreille. Jambe.
Cliquettes
(Rigaud, 1881) : Yeux, — dans le jargon des bouchers.
(Virmaître, 1894) : Oreilles (Argot du peuple). V. Esgourdes.
(Rossignol, 1901) : Oreilles.
(Hayard, 1907) : Oreilles.
Emporter ses cliques et ses claques
(Delvau, 1867) : v. a. Emporter ses outils, ses effets. Signifie aussi Mourir.
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