Halbert, 1849 : Tueur de chevaux.
Delvau, 1866 : s. m. Assassin, — par allusion au personnage des Mystères de Paris, qui porte ce nom, lequel avait, à ce qu’il paraît, grand plaisir à tuer. L’étymologie voudrait que l’on dit Surineur ; mais l’euphonie veut que l’on prononce Chourineur.
Rigaud, 1881 : Tueur de chevaux — dans l’ancien argot. Celui qui se sert du chourin. Type d’un des principaux personnages des Mystères de Paris.
Ainsi ce boucanier, ainsi ce chourineur
A fait d’un jour d’orgueil un jour de déshonneur.
(V. Hugo, Châtiments.)
France, 1894 : Donneur de coups de couteau ; tiré du type célèbre des Mystères de Paris.
Par le meurtre de la rue Trévise, la loge de Pipelet se colore d’un reflet sanglant. Les Parisiens ne dormiront plus leur franche nuitée sur les deux oreilles si leur ennemi familier, qui était aussi leur gardien, s’imagine de faire sa partie dans le chœur des escarpes, malandrins, chourineurs et autres pernicieux visiteurs nocturnes.
(Henri Bauer, La Ville et le Théâtre)