d’Hautel, 1808 : Il est chargé comme un mulet. Pour dire très-chargé, surchargé de travaux et de peines.
Chargé de ganaches. Se dit d’un homme qui a de grosses mâchoires.
Charger. Pour exagérer, folâtrer, faire des bouffonneries, des farces.
Charger un récit, un portrait. En exagérer les détails, les circonstances et les traits.
Delvau, 1867 : v. a. et n. Enlever un décor. Argot des coulisses. C’est la manœuvre contraire à Appuyer.
Rigaud, 1881 : Enlever un décor, — dans le jargon du théâtre.
Chargez là-haut… les bandes d’air… Chargez encore… là… bien.
(Ed. Brisebarre et Eug. Nus, la Route de Brest, 1857.)
Rigaud, 1881 : Prendre un voyageur, — dans le jargon des cochers de fiacre. — Avoir trouvé acquéreur, — dans celui des filles.
Merlin, 1888 : Pour les cavaliers, sortir en ville, faire une sortie.
Fustier, 1889 : Verser du vin, remplir un verre de liquide.
Charge-moi vite une gobette de champoreau.
Traduction : Sers-moi un verre de café additionné d’eau-de-vie. (Réveil, 1882.)
France, 1894 : Verser à boire.
France, 1894 : Enlever un décor. Placer le décor se dit appuyer.